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Donne moi une plume...
8 mai 2009

Oooh la belle Bleue...

    Le ciel bleu et les oiseaux qui chantent (et qui au passage laissent des traces de leur 'survol' sur ma table, mais ça, on va l'omettre, pour la beauté du texte, et parce que ce n'est pas franchement utile à cet article) m'incitent à réfléchir non seulement à mon besoin de remplir ma garde robe pour la belle saison, mais aussi à l'avenir de la planète.  Non, ne cherchez pas le rapport entre mes deux réflexions, il n'y en a pas. Pas encore, du moins. Mais ne brûlons pas les étapes, ma peau et mon gazon en prenant déjà un sacré coup (...oui, c'était une blague...oui, c'est désespérant...), et commençons par le commencement.

Vous avez sûrement entendu ce député vert, que je ne citerai pas car je ne me souviens pas de son nom et que j'ai la flemme de chercher, faire une proposition, début avril, pour réduire l'impact de l'Homme sur la planète. Mais si, souvenez vous, ça avait provoqué l'indignation de beaucoup de monde...Bon, je vous l'accorde, ce dernier point ne vous aide pas vraiment car ces derniers temps, il suffit d'ouvrir la bouche pour que la moitié de la France soit opposé à ce que vous dites, et donc à vous. La proposition dont je vous parle, donc, est celle consistant à réduire le nombre d'enfants par famille française, le limitant à deux enfants par couple. En effet, ce monsieur expliquait qu'avoir deux marmots suffisait à maintenir une population, alors qu'avoir un troisième enfant était non seulement non nécessaire, mais même coûteux et polluant.
Alors certainement, on peut comprendre l'indignation de certaines personnes, mais je pense, sans accrocher entièrement à sa théorie, que sur la base, il n'a pas fondamentalement tort. Cela ne signifie pas pour autant que je suis d'accord avec lui, et je n'ai pas l'intention d'entamer ce débat là (je sais, il y a beaucoup de débats que je n'entame pas...mais je sais ce dont je veux parler, alors autant ne pas me laisser distraire par des discussions accessoires!). L'important dans cette histoire est de remarquer ce que nous sommes prêt à proposer ou à faire pour réduire notre impact, comme éteindre les lumières en sortant d'une salle, ou couper l'eau pendant qu'on se lave les dents. Ce qui reste assez souvent du simple bon sens.

Mais si nous étions tous aussi préoccupé par l'avenir de notre planète que nous le disons, voilà ce que nous pourrions être amené à faire...

L'idée m'est venue pendant que j'étais de corvée repassage. Sous ma main, le fer à repasser glissait sur les innombrables plis du vêtement étendu sur la table à repasser (je parle bien de repassage, soyons clair!). Soudain, un bruit des plus désagréables m'annonçait qu'il n'y avait plus d'eau dans la réserve. C'est donc tout naturellement que je tendais la main vers la bouteille d'eau, pour en remettre un peu. Mais mon bras restait figé en l'air.
L'eau, cette ressource si rare et précieuse, que certains ne se procurent qu'au prix de leur vie (ça, c'est pour faire dramatique, mais on n'en est pas si loin), nous la gâchons pour avoir des vêtements présentables selon les règles de la mode. Quand on approfondit la réflexion, en prenant pour extrêmes une famille repassant des draps aux caleçons, les tee-shirt, pantalons et torchons y passant aussi, et une famille ne repassant que les pantalons, en faisant un calcul très précis (que je ne ferais pas, je ne suis pas d'humeur à ça!), on se rend compte que l'eau ainsi utilisée est  utilisée, et donc perdue, et que c'est non négligeable. Ainsi donc, si tout le monde arrêtait de repasser ses vêtements, l'eau ne serait plus autant gâché.
Mais cette conclusion en apporta une autre. Les vêtements, avant de les repasser, ont été lavés. Des gens payés très chers ont beau créer de nouvelles machines de plus en plus économiques, elles nécessitent quand même de l'eau, et même des produits pas toujours très bons pour la nature. La solution pour économiser l'eau serait donc de ne plus laver ses vêtements.
Alors là, tout de suite, cela poserait un autre problème. Effectivement, même en faisant des efforts, et en prenant sur soi, on ne tiendrait pas très longtemps avec ses vêtements, l'odeur et l'état empêchant rapidement toute vie sociale ou professionnelle. Il y aurait bien la solution de racheter régulièrement des vêtements, mais ce ne serait pas forcément très écologique.
C'est décidé, il ne faut donc plus porter de vêtements! Promouvons le nudisme, la seule solution pour économiser l'eau et protéger la planète! Bon, il est vrai que pour ceux vivant dans les pays plus frais, cela ne serait pas forcément facile au début. Pour survivre aux températures parfois peu clémentes, une des solutions serait alors de mettre en faillite les esthéticiennes et compagnies vendant différents produits d'épilation. Oui, prônons le retour à l'état sauvage, pour protéger la planète!

Ces quelques petites mesures, que tout le monde peut facilement mettre en application, reconnaissons le, permettent déjà de faire un grand geste pour la planète. Mais que faisons nous de ce qui est considéré comme l'un des plus grandes sources de production de CO2, si nocif à notre chère planète?
Effectivement, la circulation des véhicules consommant de l'essence, et tout autre produit à base de pétrole, reste une source majeure de pollution. Il y a bien des recherches sur des véhicules électriques, ou fonctionnant à l'eau, mais ces recherches prennent du temps, et qui sait, peut être la Terre sera morte d'ici là! (oui, bon, je dramatise un peu...) LA solution serait alors, aussi longtemps que nécessaire, de ne plus utiliser aucun moyen de transport. Devenons sédentaires! Ca a si bien marché pour nos très lointains ancêtres!
Mais j'entends déjà d'ici (c'est dire) les nombreuses détracteurs qui affirment que les vaches sont bien plus polluantes que les voitures. Sans aller jusque là, je dois admettre qu'ils ont une part de vérité. Effectivement, les bovins peuvent être considérés comme polluants. Car comme chacun, ou certains, je l'espère, du moins, le sait, les vaches produisent des gaz, majoritairement du MÉTHANE [Merci Dieu pour cette correction - pour une fois que tu peux te la péter sur un domaine scientifique...moi aussi je t'aime!] (celui là AUSSI est dangereux.). De plus, l'espace utilisé pour faire brouter ce qui va se retrouver dans nos assiettes sous forme de steak est généralement emprunté définitivement à la forêt, forêt dont les arbres ne peuvent plus contribuer à diminuer le taux de CO2. Les vaches sont donc doublement polluantes. Pour remédier à ce problème, il suffirait donc de faire un peu de tri dans le règne animal, ce que l'Homme sait très bien faire, quand on observe son action ces dernières décennies. Devenons végétariens! Plus de vaches, c'est... bon, certes, plus de viande, mais beaucoup moins de CO2 (et de méthane, ne l'oublions pas celui là!). Ce qui signifie couche d'ozone préservée, ce qui signifie réduction de l'augmentation de la température, ce qui signifie diminution de la fonte des glaces, ce qui signifie....bon, pour faire bref, ça peut pas faire de mal, pour la planète du moins.
Quant à la dernière source majeure de CO2, à savoir l'industrie en général, n'en parlons pas. Contentons nous d'abandonner toute forme de technologie, et le problème sera réglé!

Pour en revenir à deux lignes plus haut, je dois reconnaître que la nourriture serait moins nourrissante que ce que nous avons l'habitude de connaître. Adieu fast-food, adieu hamburger...dur dur...Mais c'est pour la planète! Et si certains craignent qu'il n'y ait pas assez à manger pour tout ce petit monde, il est vrai que l'on peut penser à un autre point, déjà évoqué dans ce texte, mais que je n'ai pas vraiment développé de mon point de vue.
Le problème, ce n'est pas la quantité de nourriture, mais bien la quantité de gens! Car la planète ne peut pas produire plus que son maximum, alors que l'Homme ne connaît pas de limite à sa production (...eh...mais je la trouve classe cette phrase! ça fait presque philosophique! et dire que je ponds ça comme ça, sans le chercher...rooh, chuis forte quand même...hum...pardon!).
Ainsi, comme le député vert précédemment cité l'expliquait, Yves Cochet, pour ne pas le nommer (non, j'ai pas fait de recherche...j'ai juste...vérifié que je me rappelais bien!), les troisièmes enfants ne sont pas écologiques. Et bien moi, j'irais encore bien plus loin que ça! C'est depuis mon canapé (et ouais) que je vous affirme que les enfants ne sont pas écologiques, sans discrimination aucune sur leur rang d'arrivée! En plus de faire du bruit, d'embêter tout le monde, et d'être inutile pendant leur premières années de vie, ils s'ajoutent à la masse humaine vivante totale de la planète, ce qui n'est vraiment pas écologique, surtout en des périodes où la nourriture devient si rare. Cessons donc de procréer!
De cette dernière phrase, nombreux, quoique, il faut enlever les chrétiens les plus convaincus, seront ceux qui me diront que c'est l'industrie du préservatif et de la contraception en général qui va s'enrichir. Ces derniers n'auraient pas tort s'ils ne se rappelaient pas d'un point. Une de mes premières propositions était que le monde devient un camp de nudistes à grande échelle. Justement, me diront-il. Justement, leur dirais-je. C'est de mon professeur de philosophie, avec qui l'on faisait d'ailleurs plus de psychanalyse que de philosophie, moins utile pour le bac, mais ô combien plus intéressant à mon goût, que je tiens mon argument, que je trouve assez juste par ailleurs. Il disait effectivement que le désir naissait du fait que tout était dissimulé. Ainsi, sur notre planète en pleine révolution, l'utilisation de préservatifs et autres moyens contraceptifs serait quasi-nulle, puisque tout serait dévoilé. Prônons l'abstinence!

Bon, certes, la population mondiale diminuerait au fil des générations, qui ne se renouvelleraient pas. D'ici quelques siècles, la civilisation humaine pourrait même être considéré comme éteinte. Mais pensez-y. Moins de gens, signifie moins de nourriture utilisée, moins d'eau gâchée, moins de CO2 produit. Ce qui signifie planète préservée!

La voilà la solution! Débarrassons la planète de l'humanité, qui sera devenue nudiste, végétarienne, sédentaire, abstinente, et proche du niveau technologique des hommes de cromagnon, et notre chère planète bleue sera sauvée! (jusqu'à ce qu'un nouvel animal prenne la place de l'Homme, mais bon, on ne sera plus là pour en juger...) Elle est pas belle, la vie?


                                                                                            ***

Juste quelques mots encore, plus sérieux cette fois. Les scientifiques ont poussé plusieurs sonnettes d'alarme pour prévenir du réchauffement de la planète. C'est certainement un problème pour notre génération, et les générations futures. On aura beau faire tous les efforts du monde pour réduire notre impact sur la planète, cela ne changera rien, ou alors vraiment pas grand chose, et la planète continuera à se réchauffer.
Car sur mon bureau, à ma gauche, se trouve un énorme classeur, contenant tous mes cours de SVT (Biologie-Géologie pour ceux qui ne savent pas) de Terminale, ma spécialité étant SVT, justement, et une partie de ce classeur est consacré au chapitre sur le climat à l'échelle de la planète. Vous apprendrez donc, comme moi je l'ai appris l'année dernière, à cette même période de l'année, que le climat global sur Terre joue au Yo-Yo depuis la création de cette planète. Des périodes glacières suivent des périodes plus chaudes, ou périodes interglaciaires. Ce cycle prend sur des milliers d'années.

Et vous apprendrez donc que la planète est vouée à se réchauffer, puis à se refroidir, puis se réchauffer,...et ainsi de suite! L'Homme, dans toute sa grandeur, ne peut rien y faire. Bon, d'accord, ce n'est pas vraiment à notre échelle, mais bon... Vous l'avez quand même dans...la gorge, en travers même. (dans quoi voudriez vous l'avoir?...ah?...bah...chacun son truc, hein, je ne juge pas!)

Et vlaan, ramasse tes dents! (ça fait pas propre...)

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Commentaires
T
pour le camp nudiste en Alaska, où les gens mangent que des laitues qu'ils auront préalablement chassé à l'aide de leur lance-silex. Je suis nostalgique de ce temps (ère) reculé... aaaah, l'époque où l'homme cohabitait avec la nature, l'époque où le manteau de fourrure était à la mode, l’époque où l’homme ramenait sa femme à la caverne en la trainant par la crinière, l’époque ou l’on pouvait faire autant d’enfants que l’on voulait puisque 90% d’entre eux se faisaient bouffer par les bêtes sauvages … oui… en fait non… continuons de consommer, gaspiller, de détruire, profitons-en car les générations futures n’auront pas cette chance !<br /> <br /> Ta plume s’affine avec les années, tu m’as con-quise ! <br /> <br /> Gratin
D
Moi je suis partante pour les nudistes, du moment que je suis entouree de catcheurs motives pour me masser les pieds... Cependant dur de renoncer a nos braves petites vaches. Betes a cornes, qui soit dit en passant, produisent essentiellement du methane (qui n'est pas forcement plus agreable que le CO2, mais qui a priori, ne s'echappe pas du meme cote de l'animal...). Pis merde, de toute facon j'ai toujours su que le suicide collectif etait une bonne solution. Traitons le mal par le mal! Quand aux plans "eteignons tous la lumiere au meme moment" ca a a peu pres autant d'interet, et d'impact ecologique que "pissons tous en coeur dans les rivieres pour augmenter nos ressources en eau" c'est con et en plus c'est une symbolique ridiculement usee et proche d'un l'effet de sensibilisation nul. Apres ce commentaire sans grand enchainement logique, j'te bisoune mon gros poussin! Mefie toi des canaris!!
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